Émotions : arrêtez de vouloir les contrôler !

Pouvons-nous contrôler nos émotions ? Dans notre société, on entend souvent dire qu’il faut apprendre à gérer ses émotions. Gérer quel drôle de manière de parler des émotions. En effet, on peut donc « administrer » ses émotions, autrement dit je devrais être en capacité de pouvoir les diriger. Alors, si je les dirige, « colère » et « tristesse » prenez la sortie, s’il vous plaît ! 

Tout le monde a déjà fait cette expérience, les émotions, impossibles de vraiment les gérer. Elles arrivent quelquefois sans que l’on comprenne pourquoi, directement liées à nos ressentis, à notre environnement, à notre passif. Nous avons parfois l’impression que nous avons réussi à passer outre : quel drôle d’impression.


Nous nous sentons même fort pendant un moment : nous nous maîtrisons et nous pensons alors nous en être libérés. Mais elles reviennent, tel un boomerang soit au moment où l’on s’y attend le moins, soit sous une autre forme : douleur dans le dos, mal de ventre, mal de tête… A ce moment, nous ne pensons même plus à elles, nous estimons être passés à autre chose.

Nous avons oublié que nous sommes des êtres d’émotion !

Essayer de les gérer revient à mettre un bouchon, tentant de maintenir ce flux incessant sous contrôle. Personne ne vous jettera la pierre, nous sommes conditionnés : ne pas trop pleurer, ne pas trop rire, ne pas être trop en colère, ne pas trop…

Nous avons appris depuis tout petit à refouler nos émotions, à les rationaliser, et surtout à les juger. Voilà, la modération, elle, est acceptable lorsque l’on parle d’émotion. Or, elles arrivent comme un raz-de-marée. Quand nous essayons de les retenir vient le moment où elles ressortent comme un geyser, souvent sans crier gare, souvent sans que l’on comprenne pourquoi nous nous sentons si mal…

A trop vouloir les contrôler, elles surgissent tel un geyser.

Contrôler nos émotions ou les accueillir

Or, il serait important d’apprendre :
– Que l’on a le droit d’être triste, nous n’en serons pas moins forts pour autant.
– Que l’on a le droit d’être en colère, nous avons donc le droit de se sentir blessé
– Que l’on a le droit d’avoir peur. Cette peur d’ailleurs est un vrai signal d’alarme que nous avons oublié.
– Que nous avons le droit d’être joyeux.

Accueillir ses émotions, c’est accepter de ressentir ce que nous ressentons au moment où nous le ressentons. La première étape est déjà d’apprendre à les identifier. Dans ma pratique, je constate que beaucoup de personnes mélangent tristesse et colère par exemple.

Nos émotions passent par notre corps, elles nous envoient des signaux précis et bien différenciés. Puis, apprendre à faire la différence entre l’émotion que je ressens et la situation que j’ai le droit de ne pas accepter. Il convient donc de faire la différence entre la situation vécue et le ressenti de cette situation.

Par exemple, si quelqu’un me dit quelque chose qui me met en colère, j’ai le droit d’être en colère et j’ai aussi le droit de ne pas accepter la parole ou l’attitude (élément déclencheur) qui m’a mise en colère. Je dois donc aussi apprendre à faire cette différence. J’ai donc le droit de ne pas accepter de recevoir la parole ou l’attitude en question et en même temps, je ne peux m’empêcher de ressentir l’émotion qu’elle provoque.
Accueillir une émotion et donc la ressentir pleinement nous permettra de pouvoir la laisser passer.

Accueillir et admettre ses émotions

Accueillir et admettre ses émotions

1. Identifier correctement son émotion
2. Accepter de ressentir son émotion
3. Faire la différence entre l’élément déclencheur et l’émotion ressentie
4. Vivre pleinement cette émotion
5. La laisser s’en aller… tranquillement

Vous pouvez vous aider avec la respiration abdominale pour accueillir votre émotion comme la méditation, la sophrologie et toutes techniques qui lient corps et mental.

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